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EQUAL SALARY

Les effets de la pandémie : Une revue sur l’égalité des sexes en 2021

23 Déc 2021
Par Bethany Carter

La fin d’une année est un bon moment pour réfléchir aux 12 derniers mois. Pour beaucoup, 2021 n’a pas été l’année qu’ils avaient espérée. Loin d’être un bond en avant, elle a été tout aussi décousue et incertaine que les premiers mois de 2020, alors la pandémie devenait une réalité.

Cependant, certain.e.s ont réalisé des avancées dans la lutte pour l’égalité sur le lieu de travail. Dans cet article récapitulatif, nous mettons en lumière les bons mais également les mauvais moments de l’année écoulée.

Le top 3 des meilleures nouvelles :

 

La Suisse oblige les grandes entreprises à adopter des quotas de femmes au sein de leur Conseils d’administration.

La modification du Code suisse des obligations prévoit que les grandes organisations seront tenues de fournir des informations sur leur quota de femmes dans leur rapport annuel de rémunération. L’objectif est de voir au moins 30 % des membres du conseil d’administration et 20 % des membres de la direction occupés par des femmes.  Toute organisation qui n’atteint pas ce quota devra justifier et rectifier sa position. L’obligation d’établir un rapport s’appliquera en 2026, mais on peut être optimiste quant au fait que les opportunités pour les femmes candidates commenceront à se manifester bien plus tôt.

Plus d’informations ici.

La Bulgarie est désignée comme le meilleur pays d’Europe pour le travail des femmes

Reboot Online a comparé 30 pays européens sur les facteurs essentiels pour favoriser les ambitions professionnelles des femmes, notamment l’accès aux postes de direction, les politiques de congé de maternité et l’écart de rémunération entre les sexes.

La Bulgarie est arrivée en tête avec 236,6 points sur un total de 300. Le pays a été jugé comme ayant la meilleure politique en matière de congé de maternité, qui permet aux femmes de prendre un minimum de 58,6 semaines de congé rémunéré à 90 %. La Croatie a pris la deuxième place, avec un score élevé à la fois pour les opportunités économiques et le congé de maternité. L’Estonie, la Norvège et la Slovaquie complètent le top 5.

La Turquie occupe la dernière place, en partie parce qu’elle a obtenu les plus mauvais résultats en matière d’inégalité salariale. Le faible score du Portugal s’explique en grande partie par le fait qu’il dispose de la période minimale de congé de maternité la plus courte au monde – six semaines.

Lisez l’étude à Reboot Online.

Une consultation a été lancée au Royaume-Uni pour donner aux employé.e.s le droit de demander un travail flexible dès le premier jour.

Actuellement, au Royaume-Uni, les employé.e.s doivent attendre d’avoir occupé un poste pendant six mois avant de pouvoir demander un travail flexible. Cette décision, qui permet de le faire dès le premier jour, est un pas positif dans la bonne direction.

Lisez l’article ici.

La motivation des décideurs.euses:

 

L’égalité de rémunération engendre de meilleurs résultats

Découvrez davantage de données prouvant que les entreprises mondiales sans écart de rémunération entre les hommes et les femmes obtiennent de meilleurs résultats que les entreprises présentant des écarts de rémunération entre les employés masculins et féminins.

Lisez l’article ici.

Le fait d’avoir une politique ne signifie pas que les organisations s’investissent pour faire la différence.

Pour aller au-delà des promesses et passer à l’action et à la responsabilité, il faudra examiner sérieusement les données pour comprendre où se situent les écarts en termes d’opportunités, d’expérience et de rémunération. Ce n’est qu’alors qu’une organisation pourra s’approprier pleinement le D&I et passer des paroles aux actes.

Pour en savoir plus, consultez le rapport When Women Thrive 2020 DACH de Mercer.

Des arguments inspirants pour vous aider à mener la conversation:

 

Même en 2021, les préjugés sexistes sont plus réels que jamais

Alors que l’année touche à sa fin, les répercussions de la pandémie continuent d’avoir un impact sur l’inégalité entre les sexes.

En août, nous avons publié un article soulignant que les préjugés sexistes sont toujours présents et réels. Les effets sont non seulement profonds sur la progression de la carrière des femmes, mais ils ont également un impact sur la santé mentale, les relations et la santé physique.

Nous devons commencer l’année 2022 avec une résolution claire et réalisable pour éliminer les préjugés sexistes et combler l’écart de rémunération entre les sexes.

Lisez l’article ici.

Comment et pourquoi vous devez vous battre pour l’égalité des salaires?

Lisez le point de vue d’une personne sur la façon dont le fait d’être payé injustement nuit à votre crédibilité en tant que professionnel.le et vous empêche d’avancer. Il est d’une importance vitale d’éliminer votre écart salarial.

Lisez l’article ici.

Les femmes gagnent en moyenne 15 % de moins par heure que les hommes.

 La discrimination et les normes sociales expliquent 60 % de l’écart salarial entre les sexes en Europe centrale et orientale, tandis que la pénalité pour enfants explique 75 % de l’écart en Europe du Nord et de l’Ouest et environ 70 % en Europe du Sud.

En moyenne, les femmes gagnent environ 15 % de moins par heure que les hommes de qualification similaire.

Pour en savoir plus, lisez cet article du Forum économique mondial.

Du point de vue des hommes :

 

L’écart de rémunération est-il uniquement un problème de femmes ?

Le tiraillement entre l’archaïque pression sociale du « soutien de famille » et le besoin récent de suivre la « nouvelle réalité » soumet les hommes à un stress énorme. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée devrait être une nécessité, quels que soient l’âge et le sexe. Ce n’est pas un luxe.

L’égalité des chances – le pile ou face.

De quoi s’indigner :

 

Les femmes ont finalement été les grandes perdantes de la pandémie 

La pandémie a poussé de nombreuses femmes à quitter partiellement ou intégralement la vie active. Ce phénomène explique la différence dans les rapports de l’année dernière sur l’écart de rémunération entre les sexes.

Qu’elles aient dû aider les enfants à suivre une scolarité virtuelle, s’occuper de membres de la famille plus âgés ou s’inquiéter de leur propre santé, plus de 1,6 million de femmes ont quitté le marché du travail et ne sont pas revenues depuis février 2020.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Nous devons continuer à faire avancer l’égalité des sexes en 2022. Continuez à parler de l’égalité salariale et à faire pression sur les employeurs, les décideurs, les ami.e.s et la famille pour changer la définition de ce que signifie être une femme dans le monde professionnelle.

 

 

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