Parlons des mères qui exercent une activité rémunérée. Les injustices qu’elles subissent représentent une part conséquente des inégalités dans le monde du travail et il n’y a pas de solution miracle.
Saviez-vous que 94% des professions aux Etats-Unis sont concernées par les écarts de rémunération entre les genres?
Généralement, les salaires des hommes augmentent régulièrement tout au long de leur vie professionnelle alors que ceux des femmes ne suivent pas la même progression. L’écart, qui existe souvent dès le début de leur carrière, se creuse davantage lorsque qu’elles ont des enfants. Cet écart, elles ne le compensent jamais. Comparé aux hommes, les femmes ne gagnent que 83 centimes par dollar, et cette disparité est encore plus grande pour les mères, qui ne gagnent que 74 centimes par dollar (Source: Forbes).
Dans ce contexte, les mères qui exercent une activité rémunérée perdent en moyenne 17’000 $ par an.
Examinons maintenant le cas des mères d’origines ethniques diverses. Les mères afro-descendantes gagnent en moyenne 34 000 $ de moins par rapport aux pères blancs. Les mères amérindiennes perdent, quant à elles 36 000 $, et pour les mères latino-américaines, ce chiffre s’élève à 38 000 $.
Ce type d’inégalité salariale affecte les mères tout au long de leur vie, sans mentionner que les femmes vivent en moyenne presque six ans de plus que les hommes. La plupart des mères qui travaillent auront été actives sur le marché du travail sur une période plus courte que les hommes mais auront effectué davantage de travail non-rémunéré à la maison.
Ces mères prennent leur retraite avec des pensions plus faibles et passent parfois les dernières années de leurs vies dans la pauvreté. Ainsi, aujourd’hui les femmes de plus de 65 ans ont plus d’une fois et demie le risque de vivre dans la pauvreté que les hommes de la même tranche d’âge.
Pour certaines, le prix à payer d’être une mère qui exerce une activité professionnelle est encore plus élevé. Lorsque la pandémie de Covid-19 a frappé en 2020, un nombre considérable de mères ont perdu leur emploi ou ont été contraintes de travailler à temps partiel. De surcroît, garderies et écoles ayant fermé leu porte, ces femmes devaient assumer du travail supplémentaire, tel que la garde, l’enseignement et les devoirs.
Enfin, si l’on compare les mères aux pères qui ont exercé une activité lucrative en 2020, quel que soit le nombre d’heures ou de semaines travaillées, les mères n’étaient généralement payées que 58 cents par dollar.
« De toute évidence, 2020 était une anomalie totale », déclare Jasmine Tucker, directrice de recherche au National Women’s Law Center. « Les pertes d’emplois liées à la pandémie ont largement impactés les travailleuses faiblement rémunérées dans des secteurs où les femmes sont surreprésentées, comme le commerce de détail et l’hôtellerie. Les femmes ont encore perdu 427’000 emplois dans la population active par rapport à février 2020. »
L’impact de la crise du COVID-19 souligne la nécessité de combler l’écart salarial et d’égaliser les chances pour les mères qui exercent une activité rémunérée. Des femmes lésées et sujettes aux inégalités pendant trop longtemps.
Les entreprises peuvent y parvenir en :
> Faisant preuve de transparence sur les salaires
> Prouvant leur engagement en faveur de l’égalité salariale
> Éliminant les préjugés dans le processus de recrutement.
> Évitant de demander l’historique des salaires
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